Avec l’arrivée des journées plus courtes, du froid et du manque de lumière naturelle, plusieurs ressentent une baisse d’énergie, de motivation ou de moral. C’est ce qu’on appelle la dépression saisonnière, aussi connue sous le nom de trouble affectif saisonnier (TAS).
Entre 10 à 15 % de la population ressentent chaque année les effets de ce trouble, et environ 2 à 3 % vivent une forme plus sévère qui peut nuire au fonctionnement quotidien. Et pourtant, beaucoup hésitent encore à demander de l’aide.
Comment reconnaître les signes?
Fatigue persistante malgré le repos Baisse de motivation et d’intérêt Humeur plus triste ou irritable Isolement social Besoin accru de sommeil Fringales pour les aliments sucrés ou plus riches en glucides
Si tu reconnais ces symptômes, sache que tu n’es pas seul(e)… et surtout, qu’il existe des solutions et des ressources pour t’aider. Qui peut t’accompagner dans cette période? Il existe plusieurs types de professionnels qui peuvent t’aider, selon tes besoins, tes valeurs et ta situation personnelle : Médecin de famille ou omnipraticien : pour poser un diagnostic, proposer un traitement ou te référer à d’autres spécialistes. Psychologue ou neuropsychologue : pour un accompagnement thérapeutique en profondeur. Travailleur social ou psychoéducateur : pour un soutien axé sur l’adaptation, la famille, les relations ou les défis sociaux. Éducateur spécialisé : pour un accompagnement concret basé sur les forces de la personne et la mise en place de stratégies au quotidien. Thérapeute en relation d’aide ou coach en bien-être : pour un espace d’écoute bienveillant et centré sur l’humain. Zoothérapeute : pour un accompagnement où la présence de l’animal vient soutenir le lien, favoriser l’apaisement et encourager l’expression des émotions. Naturopathe ou spécialiste en santé globale : pour une approche naturelle de l’équilibre physique et mental (alimentation, sommeil, stress, etc.).
Comment bien choisir la personne qui t’accompagnera?
Voici quelques repères utiles : Est-ce que je me sens écouté(e), respecté(e), compris(e) ? Est-ce que l’approche correspond à mes besoins ou à mes valeurs ? Est-ce que les horaires, le lieu ou le format (en ligne, en personne) me conviennent ? Est-ce que le coût est raisonnable et/ou remboursé par mes assurances ? N’oublie pas : le plus important, c’est que tu sentes que cette personne t’aide à avancer. Prendre soin de ta santé mentale, c’est un investissement dans ton bien-être global. Et demander de l’aide, c’est un acte de force, jamais une faiblesse.
Annik Lauzon Éducatrice spécialisée