Il y a quelques jours, le calendrier nous annonçait le passage de la période estivale à celle de l’automne. Étonnamment, depuis ce temps, le soleil et la chaleur tant espérés cet été se sont pointés tardivement pour notre plus grand plaisir. J’imagine que tout comme moi vous appréciez cette douce température.
Par les années passées, j’avais remarqué que les journées autour du 1er octobre jusqu'au 7-8 octobre étaient remarquables au sujet de la coloration automnale de notre environnement. Comment ne pas s’émerveiller devant les beautés que nous présentent les paysages étincelants des forêts et montagnes de notre patelin et parfois même dans notre cour ?
Lorsque vous regardez de tels tableaux, vous vient-il à l’esprit : « Que le monde est beau », comme le dit la chanson de Michel Pagliaro ?
Que le monde est beau
Je vois les arbres verts, les roses rouges
La floraison de notre amour
Et je pense en moi-même que le monde est beau.
Je vois le ciel bleu, les nuages blancs
Le soleil brillant du jour, les étoiles scintillantes la nuit
Et je pense en moi-même que le monde est beau.
Les couleurs d'un arc-en-ciel, si beau sous la pluie
Se reflètent sur le visage des gens dans la rue.
Je vois des copains qui se serrent la main, tout cela veut dire qu'on s'aime bien.
Je vois l'enfant pleurer, je le vois grandir
Il ensoleille beaucoup plus que tous ces gens ne peuvent le dire
Oui, je pense en moi-même que le monde est beau.
La nature vient nous offrir sa beauté et son énergie. Elle nous fournit tant de choses qui comblent nos besoins essentiels. Devant de telles splendeurs, mais aussi confrontés à tous les malaises de notre société, à toutes les habitudes nocives pour l’humain et la nature, aux abus de tous genres, serions-nous capables, chacun dans nos milieux, de poser des gestes constructifs et d’avoir des relations plus aimantes ? Pourrions-nous semer des paroles consolatrices à quelqu’un qui est malade ou endeuillé ? Pourrions-nous mesurer les effets de paroles haineuses, désagréables ou blessantes ? Accepterions-nous parfois de faire un peu de bénévolat dans un organisme local ?
Si à certaines de ces questions vous répondez « oui » et que vous alliez de l’avant en vous mettant à l’action, imaginez combien cette attitude ferait du bien ! Il est certain que la nature offre ce qui la caractérise, nous les humains, à un niveau plus élevé, sommes faits pour partager les uns avec les autres.
Il nous faut participer au mieux-être collectif en nous servant de nos talents. N’oublions pas non plus que nous avons un devoir important, celui de laisser derrière nous une terre où l’abondance et la prospérité seront à l’honneur. Mais encore plus, un endroit où l’amour, la générosité, la santé, la paix seront vécus dans l’harmonie.
En terminant, voici un petit extrait de « L’hymne à la beauté du monde » chantée par Diane Dufresne.
« ... Ne tuons pas la beauté du monde
La dernière chance de la terre
C'est maintenant qu'elle se joue
Ne tuons pas la beauté du monde
Faisons de la terre un grand jardin
Pour ceux qui viendront après nous... »
N'oublions jamais qu’il y a les beautés matérielles, mais aussi celles des coeurs et des esprits. N’oublions pas non plus qu’on récolte ce que l’on sème. À nous de témoigner et de partager toutes ces richesses par nos regards, paroles et comportements ce qui nous garantit une vie heureuse.
Lise Fréchette
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