top of page

À la canadienne – Cannerie de poulets (1950-1973)

Photo du rédacteur: L'Éveil du citoyen de WeedonL'Éveil du citoyen de Weedon

Comme on le mentionne dans La Tribune du 23 janvier 1956, le village Weedon-Centre (aujourd’hui le village de Weedon) est très prospère. 


On compte dans le village plusieurs établissements commerciaux dont deux épiceries, sept garages, un forgeron, trois cordonniers, un atelier de portes et fenêtres, deux hôtels, trois cafés, deux salons mortuaires, sept magasins, une bijouterie, une roulotte de patates frites, deux électriciens, deux théâtres, une crèmerie, une coopérative agricole, un studio de photographie, deux marchands de meubles, une banque, une caisse populaire, une « cannerie » À la canadienne, une fonderie, une gare, un plombier, deux barbiers, une salle de billard, une patinoire, une pompe à feu, une manufacture de couture et un moulin à scie.

 

À la canadienne débute modestement en 1950. C’est Gérard Breton qui fonde la «cannerie» dans ses locaux. Elle donne du travail à quelques personnes en plus de sa famille.  Au cours des trois premières années, l’usine connait une expansion d’une rapidité incroyable, au point qu'il devient pratiquement impossible d’en assumer la direction à un seul homme. En 1952, Gérard Breton décide de s'associer avec Roland Péloquin, nommé président, et Narcisse Dumais. En août 1952, les deux nouveaux associés souscrivent 6 000 $ dans l’entreprise. Le 5 février 1953 est constituée chez le notaire, mais c’est le 1er janvier 1955 que la nouvelle charte provinciale qui les autorise à faire affaire sous les noms et raison sociale de "À LA CANADIENNE INC."

 

Il faut s’agrandir, donc la compagnie décide de faire construire une nouvelle usine des plus modernes. À ce moment, l’usine met en conserve une moyenne de 6,000 livres de viande par jour, soit poulet ou dinde, offertes sous deux étiquettes différentes, soit "À La Canadienne" ou "Bantam" distribué au Canada et aux États-Unis. On y produit aussi des boîtes de sauce.

 

La nouvelle usine de deux étages, en blocs de ciment, mesure 115'6" de longueur par 50' de largeur au coût de 150 000 $. Les murs intérieurs sont en ciment Keene, les planchers en « terrazzo » et l’éclairage fluorescent qui emploie 28 personnes et au moins une quarantaine à la fin des années ’60.

 

Le visiteur entre dans un vaste hall, pour trouver à sa droite le bureau principal d'affaires et de comptabilité, sous la direction de René Breton, comptable. Un autre bureau est aménagé voisin du premier est occupé par le Dr Laurier Bernier, D.M.V., (1955 à 1967) inspecteur du Ministère fédéral de l'Agriculture, division de la santé des animaux. celui-ci est suivi par Léonard Girard (1967 à la fermeture).

 

Nous avons trouvé qu’en 1963, Léo Girard était président, donc les associés du départ semblent avoir vendu. Que s’est-il produit par la suite ? On sait que Léo Girard est également président de la Crèmerie de Weedon qui fait faillite en 1967. Il nous est impossible de savoir pour le moment si La Canadienne est également impliquée dans cette faillite. L’entreprise ferme en 1973.

 

La bâtisse fut vendue à Léo Barolet et utilisée comme siège social par Léo Barolet et cies depuis 1980.


Installés dans les nouveaux locaux.   

Parmi les personnes figurant sur cette photo :

 

Table de gauche : (assises) Madeleine Fontaine, Yvonne Gagné-Jean, Gisèle Fontaine, Reina Breton, Cécile Caron-Barolet, Florida Boucher-Faucher, Jacqueline Gagné-Barolet,

J. Fontaine, Marguerite Beaulé.

 

Debout arrière : Oliva Pépin, Albini Fontaine, Valmore Allard, Rosaire Barolet, Simon Palardy.

 

2e table : Yolande Fontaine-Faucher, J. Lussier, Gisèle Faucher, Irène Gagné, Régina Gagné, Imelda Rondeau-Vallière, Prudentienne Paquette et Jeannette Bélanger.


Recherche et rédaction : Nicole Fontaine, Lise Péloquin

 

 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page